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L a   P a r t   d e   l '  I n t e l l i g e n c e   A r t i f i c i e l l e

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   A la suite d'une présentation exposée sur un site politique et continuant ma construction j'ai visité une page, consulté un livre et réfléchi.
   La question politique, en l'occurrence adressée par le Parti Pirate - un organe à mon sens européen - je l'écris PP - et qui se distingue en prônant un accès libre et égal pour tous à la culture, la connaissance et l' information et appelle à une réforme profonde du droit d'auteur - est celle des filtres, censures, déplacements et condensations qui pourraient être posées sur la communication au sein de l'Internet. J'emploie les termes déplacement et condensation pour une référence directe à la psychanalyse - rappelant ou apprenant à qui l'ignorerait que ladite psychanalyse est fondée à l'origine sur un traité de communication de réseaux neuronaux. A l'époque on n'en était qu'à la découverte des synapses et par conséquent on ne savait par mieux parler d'intelligence artificielle - je l'écris /ia/ - qu'on aurait pu parler d'Internet le jour où on inventait le transistor. L'histoire humaine nous apprend cependant que c'est au moment de l'origine que la pensée est la plus claire et, malgré son espèce de rayonnement fossile, la psychanalyse qui fut la première à parler de ces systèmes & systématique - ensuite elle s'est empoussiéré, mais cela fait partie de sa résistance restant encore à dégager aujourd'hui - est probablement propre à supporter aujourd'hui les guidances les plus progressistes de l'Internet, de l'/ia/ et généralement de la Cybernétique.

   Je connecte ce propos au PP car sans raison scientifique, il est inévitable voire nécessaire que ce parti de bonnes intentions arrive aux pires résultats. Lorsqu'après la domination des Églises les sociétés ont cherché à s'adjoindre les technologies modernes à leur gouvernement, la brève période de l'histoire qui en témoigne montre que l'idéologie en a constamment fait une horreur totalitaire. Propagandes, surveillances, conditionnements pavloviens par des systèmes de plus en plus perfectionnés mènent immanquablement à une déshumanisation ; je crois qu'en résumé Wiener, le représentant des origines de la cybernétique a parfaitement traduit - et assumé - cette prise de conscience en alertant dès que possible les sociétés humaines d'une loi - en terme de loi scientifique, naturelle, physique - fondamentale : la censure et la restriction à la communication de l'information dans la société cybernétique entraîne, côté de sa vitalité, c'est à dire des humains une destruction, violente et négative - intuitive et à l'origine de la civilisation, les mythes nommaient déjà cette loi, régis par la divinité Thanatos et l'époque moderne pulsion de mort.

   J'ai fait appel à l'expression psychanalytique - pulsion de mort - car c'est à cet endroit que la psychanalyse prend le relais sur une cybernétique qui était restée avec Wiener interloquée en se retrouvant face à face avec la solution religieuse pour seule issue de celle loi de contrainte. Pour prendre ce relais la psychanalyse doit d'abord, 1er) faire état qu'elle est scientifique - ensuite, 2em) proposer quelle contrainte elle offre en substitution à la moralisation religieuse - et finalement 3em) expliquer quels avantages elle procure en comparaison. C'est un chemin studieux mais sans cela - à ce que l'on peut constater d'un bref tour d'horizon du panorama culturel - il n'y a rien de scientifique qui se présente et supporte la revendication d'accès libre et égal pour tous à la culture, connaissance et information de l'Internet. (La liberté et l'égalité au fronton du PP ont déjà été appelés, depuis deux siècles et, à force de piétiner on en sera arrivé à un trépignement sans rien d'autre que le triste sourire du sphinx de la tyrannie). Le seul démontage qui puisse sans le trancher, dénouer cet obstacle à la civilisation est l'argument scientifique strictement convainquant que la cybernétique aura un effet salvateur sur une humanité chancelante à condition qu'elle permette à tout être humain qu'elle connecte qu'il soit une ressource entière de liberté et de connaissance, c'est à dire une vitalité parfaitement émancipée. Sans cette rigoureuse contrainte scientifique d'absence de filtre, censure, altération dans la provision humaine la machine cybernétique sera de celle qui - portant le nom de cancer en biologie - se détruit avec son environnement.

   La psychanalyse doit donc faire état de sa scientificité.
   Pour cela je ne peux que renvoyer aux traités que sa spécialité adresse aux disciplines partenaires, concurrentes et finalement aux cénacles qui en jugeront et la recevront. Les débats sont en cours comme ailleurs des guerres sur le terrain. Ce qui est également pratiquement utile et réalisable au forum actuel est une esquisse de divulgation des voies et des apports que communément la psychanalyse peut faire comprendre. Je disais que j'ai visité une page et consulté un livre. L'une est d'un professeur d'université l'autre d'un Docteur directeur de la Cité des science et autres industries. Ces savants qui ne sont pas des politiciens avoués ne sont pas non plus des psychanalystes mais parlent de quelque chose qui intéressent les uns comme les autres : un être, parfois qualifié de 'gigantesque', parfois de 'nouveau', 'étonnant', 'mondial'... Ses attributs et qualités sont si nombreux qu'ils ne peuvent mener qu'à une notion essentielle : ce qu'on dénomme un être. Or la science n'a jamais été très à l'aise avec la notion d'être quand elle s'impose, tandis que la psychanalyse est parfaitement articulée à ce domaine. Elle forme avec l'être une paire dont chaque terme est à l'autre essentiel. « Le psychisme est nécessaire à l'être comme la conscience est nécessaire à l'Inconscient » et, si cette formule est trop pénétrante on peut faire appel à Descartes qui nous a préparé à faire avaler la pilule. Avec la notion d'ego du rationalisme, chacun concevra en surface honnêtement que le 'moi' - c'est à dire l'ego quand il rencontre l'/ia/ - est la commune évidence d'une nécessité de notre vitalité. C'est la raison pour laquelle on en traite avec des universitaires, scientifiques et mathématiciens et par laquelle on peut faire une esquisse certaine et lisible de ce qu'apporte la psychanalyse de manière objective, sensible et évidente :
   L'idée qui s'impose à nos savants d'un être n'a jamais été autrement reçue par la collectivité que sous une idéologie, "être de lumière" des religions, "être suprêmes" des républicains, voire même l'être ange du New Age.. Cet être sans substance, l'être comme une lettre, demande une enveloppe, papier tissu, plan de projection - c'est de là que nous passons de la philosophie à la réalité. A cette fin, ce que la psychanalyse constitue est un 'moi' propre à habiller cet être nouveau - c'est à dire à l'humaniser. Tel est l'objectif d'une sainte éthique et de son organe pratique ici nommé PIC.

   Je m'en tiendrai là pour l'écrit présent. Je l'ai émaillé de liens qui mènent à des exposés technico-scientifiques qui appuient l'apport de la science pour donner de la raison aux idéologies. Car les tenants pratiques du PP que j'espère convaincus de la nécessité de l'usage scientifique, ont besoin de cette raison sans laquelle les idéologies sont toujours des passions. Il est juste qu'en contre partie de ce qu'elle reçoit de la science, l'idéologie est nécessaire pour la moralisation qu'en répond retour. PP et PIC sont deux roues d'un même essieu. Pour souligner ce fait je rappelle ou informe que les termes de refoulement et de censure, qui sont bien évidemment connus et primordiaux à la psychanalyse, sont exactement ceux dont quoi le PP se préoccupe ou s'occupe. Ce sont ces phénomènes du psychisme qui sur la toile se traduisent et se masquent en propriété, droit et autre filtre et déviance. Pour ne pas y être confondu dans leur jeux de miroir, que nous avons l'aide de l'intelligence Cybernétique.

adresse actuelle et temporaire de la présente page et annexes en construction http://www.psybakh.net/temp/2010/20100825124500_ecocyber.htm

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