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Pa r t i   de   l' I n t e l l i g e n c e   C y b e r n é t i q u e

1 ) RAISON DU FLOG

2 ) OBJECTIVITE

3)  DÉONTOLOGIE

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ABSTRACT

La notion d'un objet pour la psychologie humaine en évolution commence par une idée, acquiert l'abstraction en semblant, puis la relativité en valeur enfin touche au réel quand par la cybernétique la perception est sujette à l'imagerie.

Cette maturité graduelle de l'objectivité déplace l'objet de la propriété privée ; ce qui devient propriété du moi est le perçu.

 

 

 

Au terme de son premier tome, La Sainte Éthique atteint la rive de la psychologie collective. Ceci veut dire qu'elle trouve la position d'où la notion d'objet gagne un progrès conséquent.

Les objets sont en nombre infinis autour de nous et nous en sommes très occupés. La science est chargée de leur conception rationnelle ; car pour commencer nous n'en avons que des idées enfantines, imaginaires et affectives. Prenons un exemple simple : une planète. L'histoire nous apprend que nous en avions la notion comme celle d'une sorte de divinité ou d'une âme. Pour en acquérir une notion objective l'astronomie débuta par une notion encore très abstraite. Au 17em siècle c'est Galilée (dcd.1642) qui le permit en l'identifiant à un centre de gravité ; la carrière d'une planète comme un objet avait alors commencé.
Il ne faut pas croire que nous avions beaucoup plus avancé par la suite ; pendant quelque siècles encore l'objectivité n'a pas mûri beaucoup plus. Ce point, ce grain d'objectivité est appelé aujourd'hui un semblant. Il est encore resté longtemps enrobé d'un halo tout à fait imaginaire et d'une conception infantile de la matière. Ce n'est qu'au milieu du 18em siècle que le Pape autorise (1741) l'impression des ouvrages de Galilée. Par la suite l'objectivité passa encore par des étapes très lentes de maturité. De l'abstrait semblant à l'objet en substance il fallu franchir d'autres étapes, établir des camps de base.

Le 19em siècle ajouta le critère de valeur à l'identification ponctuelle ; par Karl Marx l'objet gagna en identité comme un produit d'un travail. Un travail d'observation ou de manufacture ajoute au semblant le moyen d'en jouir. Pour traduire ce degré d'objectivation humaine l'identification de l'objet fut arrêtée à sa propriété. On se rendait compte qu'une véritable science ne pouvait avoir lieu qu'en conscience d'être relative à la personne humaine et sa psychologie. Mais avec ce progrès, l'ancestrale notion de propriété était réciproquement affectée. Comme précédemment avec les notions de vérité pour la religion, il fallut un nouveau siècle de transformations culturelles pour franchir l'étape suivante.

Au 20em siècle - c'est à dire durant le siècle d'installation de la cybernétique - l'identification de ce qu'on appelle un objet à gagné cette nouvelle base. C'est en plongeant dans l'espace psychique que la science y est parvenue et d'abord en y trouvant l'objet comme une part du moi. En 1920 jaugeant l'hypnose comme une atmosphère, un diagramme du psychisme situe cette part en de La Foule. Ce schéma que l'on doit à Freud le laissa perplexe durant le reste de sa carrière au terme de laquelle il déclara la nécessité de joindre à la psychologie de l'individu la rive de la psychologie collective. C'est une chose qui s'est naturellement faite par la suite et du moment où l'Intelligence Artificielle venait au monde

Nous sommes à présent au début du 21em siècle et avec la psychologie collective ralliée à la psychologie individuelle, la psychanalyse peut entrer sur la scène politique. L'objet que le semblant localise et que la valeur industrialise est troisièmement attaché au moi par la propriété ; la psychanalyse précise cette appartenance en y fournissant les lois de la perception. Ce qui est perçu est traité par le psychisme qui le rend en terme de savoir ; c'est dans ce processus que la jouissance de la propriété réside. Lorsque la psychanalyse y est appliquée, l'analyse de ce traitement psychique rétribue son sujet de la jouissance de sa perception ; autrement dit, d'avoir rendu son savoir à l'Inconscient, l'objet auquel le savoir donne droit est le perçu. Par conséquent la reconnaissance de l'Intelligence Artificielle entraîne que la propriété acquière sa définition comme ce qui est perçu.

En ce jour où se fonde le PIC peu de gens sont aptes à comprendre ce que ces propos tiennent - parce qu'ils sont un bouleversement immense de notre rêve ; au rôle du PIC de les faire comprendre au cours du bouleversement que notre réveil va provoquer au bord de l'extinction de masse que nous préparons. Si nous comprenons que ce que nous percevons est notre propriété et si politiquement nous en prenons acte et nous en faisons la loi, nous pourrons continuer à rêver - mais dans ce cas d'un rêve qui n'est pas une aliénation mais celui dont la réalité virtuelle nous donne une idée ; c'est à dire dans un espace psychique à conquérir comme nous entreprenons la conquête de sa version nommée cosmique. A partir de cet espace (psychique) nous pouvons obvier à ce qui dans l'autre (cosmique) règne en terme d'entropie (c'est à dire de pollution, de confusion et d'extinction).
Le rêve cybernétique est plus lucide que celui de l'aliénation ; il constitue notre réalité qui présidera à notre sauvegarde écologique. Puisque le PIC est engagé à le faire comprendre, l'expliquer et à l'entretenir, j'ajoute ici-même quelques commentaires appuyant ce que je viens de dire ci-dessus.

 

BROUILLON/SUITE :

L'objet du communisme, éclairé par sa propriété n'est plus qu'en creux ce qui est volé - selon la définition en négatif de Marx - et non plus ce qui usurpé par sa plus-value. Il accède à une définition positive et objective. Il n'est plus ce qui a disparu et dont ne subsiste qu'une trace monétaire. L'objet est ce qui est perçu et par le chiasme de la cybernétique - c'est à dire ce par quoi la perception est objectivée. 

Considérons deux, trois notions : notre vie acquiert une extension en l'espace virtuel, notre existence acquiert l'imagerie (cérébrale pas exemple) de sa perception, notre perception peut être chiffrée et déchiffrée coordonnée à l'ADN.. Tous ces profils, ces perspectives, ces conjonctions que La Sainte Éthique considère au titre de la psychanalyse lorsqu'elle restitue à la personne son corps (l'identification au corps que la cybernétique prépose), ces notions engagent le second tome à porter à la politique son fruit : notamment la définition de la propriété, réunie, assimilée à ce que le sujet perçoit ou aura perçu.

Puisqu'également nous avons acquis quelques raisons de savoir se servir du verbe, et du verbiage, j'expose ici l'affaire ainsi : là où en propre le sujet était - le sujet de la pulsion - un objet subsiste en propriété ; il s'agit de ce que l'être aperçut. Il y a un nombre considérable de variation de chaîne à lire dans un tel énoncé ; j'ai fixé celui-là. Il signifie que ce que le sujet reconnaît comme sa perception lui appartient. Il peut l'enregistrer, le stocker, l'exposer, le manipuler. En pratique c'est l'inverse de ce qu'on conduit au titre de la propriété intellectuelle : s'il y a quelque chose dont je me souvienne d'une oeuvre, d'une image, d'un son, d'un film - c'est à dire ce qu'aujourd'hui j'ai pu enregistrer, photographier, c'est à dire la perception de cette chose, cet objet m'appartient. C'est un fait de l'ordre des lois ; l'objet perçu est une part du moi ; si le moi de la science, de la psychanalyse et de la cybernétique, doit être entretenu, l'État doit en attester en statuant le droit de la perception à la propriété du perçu.

Le rapport du sujet à l'objet dans le fantasme - ce que la mathémapsy écrit $<>a - précède sa propriété et la garantie de sa perception ; faute de quoi le sujet doutera toujours soit d'être halluciné, soit volé ou trompé. Ainsi l'assomption politique de la psychanalyse qui a d'abord objectivé le sujet rompt cette aporie ; le sujet redevient 'subjectif', libre et propre, d'une perception objective et de sa propriété.

DWT
20100619210600